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Biographie

Chef d'État discret mais profondément engagé, Jean incarne une monarchie proche du peuple et attentive aux évolutions de son temps.

Le règne du Grand-Duc Jean, qui s'étend de 1964 à 2000, constitue une période charnière dans l'histoire contemporaine du Luxembourg. Marqué par la stabilité politique, la modernisation du pays et un engagement résolu en faveur de l'intégration européenne, son règne accompagne le développement économique et l’affirmation du Grand-Duché sur la scène internationale. Chef d'État discret mais profondément engagé, Jean incarne une monarchie proche du peuple et attentive aux évolutions de son temps.

Marié(e) à

Fils/Fille de

Enfants

S.A.R. le Grand-Duc Henri

S.A.R. le Prince Guillaume de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Margaretha de Luxembourg

S.A.R. le Prince Jean de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Marie-Astrid de Luxembourg

Frères/Sœurs

S.A.R. la Princesse Élisabeth de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Marie-Adélaïde de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Marie-Gabrielle de Luxembourg

S.A.R. le Prince Charles de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Alix de Luxembourg

LL.AA.RR. la Grande-Duchesse Charlotte, le Prince Félix et le Prince Jean

LL.AA.RR. la Grande-Duchesse Charlotte, le Prince Félix et le Prince Jean

© Collections de la Cour grand-ducale

Jeunesse et éducation

Le Prince Jean naît le 5 janvier 1921 au château de Berg. Ses parents, la Grande-Duchesse Charlotte et le Prince Félix de Bourbon-Parme, choisissent avec soin ses prénoms : Jean, en hommage au comte Jean l’Aveugle, figure emblématique de l’histoire luxembourgeoise ; Benoît, en référence au pape Benoît XV ; et Guillaume, prénom traditionnel de la maison de Nassau.

Dans un premier temps, son éducation se fait à la maison : Jean est confié aux bons soins de Marie-Louise Knaff, la « Joffer » qui, dès son plus jeune âge, initie le prince, ainsi que, par la suite ses sœurs Élisabeth (1922-2011), Marie-Adélaïde (1924-2007), Marie-Gabrielle (1925-2023), Alix (1929-2019), et son frère Charles (1927-1977) à la langue et aux coutumes luxembourgeoises. Jean développe également très jeune une passion pour les activités sportives, qui, en 1946, le conduira à s’engager au sein du Comité International Olympique.

Les enfants grand-ducaux en 1934

Les enfants grand-ducaux en 1934

© Ed Kutter

Encore enfant, il accompagne ses parents lors de certaines de leurs sorties publiques et y assume parfois un rôle cérémoniel, par exemple lors du baptême d’un avion ou lors de parades officielles, s’acclimatant progressivement à ses futures fonctions de représentation. Ainsi, le 23 janvier 1933, il passe pour la première fois en revue, aux côtés de son père, le Corps des volontaires de la gendarmerie et de la police. 

De 1934 à 1938, le Prince Jean quitte le Luxembourg pour la Grande-Bretagne et devient interne au collège d’Ampleforth, dans le Yorkshire, une école bénédictine exigeant de ses pensionnaires une discipline rigoureuse – un atout qui lui sera précieux lors de son engagement militaire pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Famille grand-ducale

1936: La Famille grand-ducale

© Aloyse Anen

De retour au Luxembourg, Jean reçoit une instruction complémentaire dispensée par des tuteurs privés, parmi lesquels figure Pierre Frieden, futur ministre d’État. En 1939, il atteint sa majorité et, par arrêté grand-ducal, reçoit le titre honorifique de « lieutenant de la force armée luxembourgeoise ». En tant qu’héritier du trône, ses fonctions représentatives se concentrent sur des événements d’importance nationale, notamment les festivités du « Centenaire », marquant le centième anniversaire de l’indépendance luxembourgeoise – une grande démonstration de patriotisme, qui précède de quelques mois seulement l’invasion du pays par les troupes allemandes en mai 1940. Il peut également représenter sa mère à l’étranger, comme c’est le cas à l'Exposition universelle de New York, en août 1939, lorsqu’il participe à l’inauguration du pavillon luxembourgeois aux côtés de son père le Prince Félix et où il rencontre le Président Roosevelt.

Un Prince en exil

Forcée à l’exil après l’invasion des troupes nazies, la Famille grand-ducale se réfugie d’abord en France, puis au Portugal.

Accompagnés de leur père, les enfants princiers s’embarquent à bord de l’USS Trenton qui les conduit à Annapolis, aux États-Unis. Par la suite, après s'être installé au Canada, le Prince Jean s’inscrit à l’Université Laval au Québec, où il étudie le droit, la philosophie et les sciences politiques, avant que la famille n’entreprenne des tournées de « bonne volonté » (Goodwill Tours).

Le Grand-Duc Jean à Luxemburg dans le Wisconsin, aux États-Unis

Le Grand-Duc Jean, alors Prince héritier, à Luxemburg, un village du comté de Kewaunee, dans le Wisconsin, aux États-Unis

© Collection photographique de la Maison grand-ducale (Luxembourg)

Celles-ci la conduisent dans le Midwest des États-Unis, où la Grande-Duchesse tente de mobiliser des ressources financières et un soutien politique parmi les descendants d’immigrants luxembourgeois. Avant de s’engager militairement dans la guerre, le Prince Jean œuvre aux côtés des autres membres de sa famille à promouvoir la cause luxembourgeoise sur le continent américain : accompagné de Guy Konsbruck, aide de camp de la famille, il se rend en juin 1942 au Brésil, où il rencontre des descendants d’émigrants luxembourgeois ; il participe à une émission de la NBC placée sous le haut patronage du « Council for Democracy », avec d’autres membres de familles royales en exil. Plus tard, alors qu’il a rejoint l’Angleterre pour sa formation militaire, c’est au micro de la BBC qu’il s’adresse à la jeunesse luxembourgeoise en juillet 1943, exhortant à l’unité et à la persévérance.

Vers la libération du Luxembourg

Libération de la Ville de Luxembourg en 1944

Le 10 septembre 1944, le Prince Félix et le Prince Jean entrent victorieusement à Luxembourg

© Photo Collection Cour grand-ducale / Tony Krier / tous droits réservés

Après une visite à la Maison Blanche en 1942, il est convenu que Jean et son père, le Prince Félix, rejoindront l'armée britannique. Cette décision suit notamment l'instauration de la conscription forcée des jeunes Luxembourgeois par le régime nazi. En novembre 1942, le Prince Jean s'enrôle dans l'armée britannique où il sert dans le régiment des « Irish Guards », débutant son entraînement à Caterham et Pirbright avant d'intégrer la « Royal Military Academy » de Sandhurst.

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

Promu lieutenant en mars 1944, le Prince Jean est envoyé secrètement à Eastbourne avant que son régiment ne débarque en Normandie le 11 juin dans le cadre d'une unité de renfort. Pendant les mois suivants, il participe à certaines campagnes les plus critiques de la guerre : la libération de Caen, l'avancée des Alliés à travers la France et la libération de Bruxelles en septembre 1944. L'après-midi du 10 septembre, il entre au Luxembourg, où il rejoint son père. Les deux princes sont acclamés sur la place Guillaume II et Félix brandit le drapeau national depuis la fenêtre du premier étage de l'Hôtel de ville.

Le Prince Jean rejoint ensuite son unité pour l'opération « Market Garden » et la Bataille des Ardennes. Il participe également à l'offensive contre la ligne Siegfried et à la prise du Reichswald, progressant en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre. Pour le retour de la Grande-Duchesse Charlotte, il est rappelé au Luxembourg en avril 1945. Capitaine des « Irish Guards », il reste dans le régiment jusqu'à sa démobilisation en juin 1947.

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

© Tony Krier

Après-guerre et mariage

Après la guerre, le Prince Jean s'engage pour la reconstruction nationale. Marquant son soutien aux communes et localités dévastées au cours de la Bataille des Ardennes, il accompagne sa mère lors de ses visites dans l'Oesling, au nord du pays. Il participe également à la restructuration de l'armée luxembourgeoise, d'abord comme officier de liaison, puis comme inspecteur général.

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

Parallèlement, le Prince Jean assume un nombre croissant d'obligations cérémonielles et institutionnelles, représentant le Luxembourg lors d'événements internationaux comme le mariage de la future Reine Élisabeth et du Prince Philip Mountbatten en 1947 ou en remettant une médaille d'or à l'athlète luxembourgeois Josy Barthel, vainqueur du 1500 mètres aux Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952.

© Collection photographique de la Maison grand-ducale

En octobre 1952, les fiançailles du Grand-Duc Héritier Jean avec la Princesse Joséphine-Charlotte de Belgique sont annoncées.
Fille aînée du roi Léopold III et de son épouse Astrid de Suède, elle a rencontré le Prince lors d’un de ses courts séjours chez sa marraine, la Grande-Duchesse Charlotte, à Fischbach en 1948.

Ils se marient le 9 avril 1953 dans la cathédrale de Luxembourg et résident au château de Betzdorf, où naissent leurs cinq enfants : la Princesse Marie-Astrid (*1954), le Prince Henri, futur Grand-Duc (*1955), le Prince Jean (*1957), la Prince Margaretha (*1957) et le Prince Guillaume (*1963). La naissance de ce dernier est annoncée à Jean par un télégramme qui lui parvient alors qu’il est en visite d’État à Washington D.C.

© Tony Krier

© Collection photographique de la Maison grand-ducale

© Tony Krier

Le Prince Jean se prépare à son futur règne en intégrant peu à peu le système institutionnel luxembourgeois : dès 1951, il est nommé membre du Conseil d’État, ce qui lui permet d’approfondir ses connaissances sur les rouages de la procédure législative et le 4 mai 1961, il est nommé Lieutenant-Représentant de la Grande-Duchesse Charlotte. L’arrêté grand-ducal du 28 avril stipule ainsi :

Nous, Charlotte [...] : Désirant associer Notre bien-aimé Fils, Son Altesse Royale le Grand-Duc Héritier Jean, à l’exercice de Nos prérogatives : Voulant faire usage à cet effet du droit qui Nous est réservé par l’article 42 de la Constitution [...] ; avons trouvé bon et entendu : d’instituer Notre bien-aimé Fils, Son Altesse Royale le Grand-Duc Héritier Jean, Notre Lieutenant-Représentant.

Trois ans plus tard, le 12 novembre 1964, Jean succède à sa mère, devenant le premier homme souverain du Luxembourg depuis Guillaume IV en 1905.

© Photothèque de la Ville de Luxembourg / Tony Krier

© Photothèque de la Ville de Luxembourg / Tony Krier

© Photothèque de la Ville de Luxembourg / Tony Krier

© Photothèque de la Ville de Luxembourg / Tony Krier

Chronique d’un règne

Pendant 36 ans, de 1964 jusqu’à l’an 2000, le règne du Grand-Duc Jean coïncide avec une période de modernisation du Luxembourg. Son avènement marque la continuation d’une ère de stabilité politique et d’unification, tant sur le plan national qu’au niveau européen.

Photothèque de la Maison grand-ducale © photographe inconnu

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

© Jean Weyrich

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

En tant que chef d’État, Jean représente son pays lors de nombreuses visites d’État ou visites officielles à l’étranger ou au Luxembourg. On en compte une soixantaine au cours de son règne, notamment au Vatican et au Brésil (1965) ; en Belgique (1967) ; au Royaume-Uni (1972) ; en URSS (1975) ; en Chine (1979) ; aux États-Unis (1984) et au Japon (1999). Lors de sa visite au Royaume-Uni, il est fait chevalier de l’ordre de la Jarretière, la plus haute distinction honorifique britannique.

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

En 1985, Jean et Joséphine-Charlotte accueillent au Luxembourg le pape Jean-Paul II – une visite d’une portée symbolique majeure pour la population catholique du pays. Représentant son pays, le Grand-Duc Jean reçoit en 1986 le Prix Charlemagne, en reconnaissance de l’engagement du Luxembourg dans le processus d’intégration européenne. Par ailleurs, en 1990, il réitère devant le Parlement européen le soutien inébranlable du Luxembourg à une Europe unie et coopérative.

La médaille du prix Charlemagne est remise au Grand-Duc Jean à Aix-la-Chapelle

La médaille du prix Charlemagne est remise au Grand-Duc Jean à Aix-la-Chapelle

Photothèque de la Maison grand-ducale, © photo : Lothar Schaack / tous droits réservés

Tout au long de son règne, le Grand-Duc Jean veille à maintenir un lien direct avec la population luxembourgeoise, comme l’illustre sa visite dans les zones sinistrées après les dramatiques inondations qui frappent le pays en 1993. Présence rassurante et profondément humaine, il apporte du réconfort aux victimes. Dans ses discours annuels, il aborde des thèmes tels que les droits de l’homme, la jeunesse, l’économie, l’environnement, l’identité nationale et l’unification européenne. D’un style mesuré, mais conscient des enjeux sociaux contemporains, il insiste sur la nécessité de préserver la culture et les valeurs du pays. Sur le plan politique, le Grand-Duc Jean accompagne les transitions gouvernementales avec sérénité, supervisant les passages de pouvoir entre les Premiers ministres Gaston Thorn en 1974, Pierre Werner en 1979, Jacques Santer en 1984 et Jean-Claude Juncker en 1995.

Finale de la Coupe de Luxembourg, 1981

Finale de la Coupe de Luxembourg, 1981

Photothèque de la Maison grand-ducale, © photographe inconnu

L’année 1990 marque le centenaire de la dynastie luxembourgeoise nationale. Le programme des festivités inclut l’inauguration du Monument de la Grande-Duchesse Charlotte sur la place Clairefontaine et une cérémonie à Weilburg en présence de la Reine Beatrix des Pays-Bas, soulignant les liens dynastiques qui unissent les deux maisons régnantes.

Enfin, la fin de son règne est marquée par les commémorations de la Seconde Guerre mondiale : ainsi, il assiste aux célébrations du cinquantième anniversaire de la grève générale de 1942 et participe aux cérémonies du Débarquement en Normandie en 1994 – il y est le seul chef d’État présent à avoir combattu durant la Seconde Guerre mondiale.

Engagement scout

Le lien du Grand-Duc Jean avec le scoutisme a duré plus de 80 ans. Le 12 février 1939, le Prince Jean devient commissaire grand-ducal du scoutisme luxembourgeois ; le 28 octobre 1945, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il est nommé Chef scout.

© Leon Buck

À ce titre, il préside de nombreuses réunions du conseil de la Luxembourg Boy Scout Association (LBSA) et participe à de multiples manifestations et activités des scouts, notamment le Jubica 82, un camp international qui rassemble à Betzdorf plus de trois mille trois cents scouts de vingt-quatre pays et de quatre continents. En 1995, il reçoit, « en reconnaissance de services à caractère exceptionnel », le Loup de bronze qui représente la plus haute distinction décernée par le Comité de l’Organisation mondiale du scoutisme.

Le Grand-Duc Jean en 1982

Le Grand-Duc Jean en 1982

© Jubica FNEL

Le Prince Jean

Le Prince Jean en uniforme de Scout en 1958 au Château de Betzdorf

© Collection privée

Source : Collection photographique de la Maison grand-ducale

Abdication et retraite à Fischbach

S.A.R. le Grand-Duc Jean prononce un discours la veille de son abidcation

S.A.R. le Grand-Duc Jean prononce un discours la veille de son abidcation

© SIP

Le 7 octobre 2000, le Grand-Duc Jean abdique en faveur de son fils Henri et, avec son épouse la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte, se retire au château de Fischbach, où celle-ci s’éteint en janvier 2005, à l’âge de 77 ans.

Le Grand-Duc Jean continue à représenter le Luxembourg lors de grands événements, comme la commémoration du soixante-dixième anniversaire du Débarquement en Normandie le 6 juin 2014, à Ouistreham.

Le Grand-Duc observe un oiseau

© Collections privées de la Maison grand-ducale

Ami de la nature, Jean s’intéresse particulièrement aux problèmes environnementaux, ainsi qu’à la protection de la faune et de la flore. Sa retraite lui permet de parcourir le Luxembourg pour visiter les églises et chapelles, se promener dans les vignes le long de la Moselle et dans les forêts. Parmi ses lieux favoris figurent la réserve naturelle de Remerschen, où l’observation des sauvagines le fascine, et le Pont Misère d’Esch-sur-Sûre, qui offre une vue magnifique sur le lac. Il suit avec passion le Tour cycliste de Luxembourg et s’adonne à la photographie et à la peinture.

95e anniversaire de S.A.R. le Grand-Duc Jean

95e anniversaire de S.A.R. le Grand-Duc Jean

© SIP / Jean-Christophe Verhaegen

En janvier 2016, son quatre-vingt-quinzième anniversaire est fêté avec solennité ; plusieurs centaines de personnalités, représentants du monde politique, de l’économie et de la culture, et d’autres maisons royales assistent au concert de gala donné en son honneur à la Philharmonie.

Atteint d’une pneumonie, il décède le 23 avril 2019. La foule nombreuse et silencieuse qui défile devant son cercueil exposé au Palais grand-ducal lui rend un dernier hommage. Le Grand-Duc Jean repose aux côtés de son épouse la Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte dans la crypte grand-ducale à Luxembourg.

© Cour grand-ducale / Sophie Margue

 Funérailles du Grand-Duc Jean

© Cour grand-ducale / Claude Piscitelli

Funérailles de S.A.R. le Grand-Duc Jean

© SIP / Emmanuel Claude

Le Grand-Duc Jean en images

Les enfants grand-ducaux en 1934

© Ed Kutter

La Famille grand-ducale

© Aloyse Anen

Le Prince Félix, Sir Winston Churchill et le Prince Jean

© Bertogne

Vacances au ski en 1947

© Collection privée

Le Prince Jean et la Princesse Joséphine-Charlotte

© Albert Becker / Pol Aschman

Le Prince Jean, la Princesse Joséphine-Charlotte et la Princesse Marie-Astrid

© Pol Aschman

Naissance du Prince Henri en 1955

© Pol Aschman

Le Grand-Duc Jean et le Prince Henri

© Ed Kutter

Le Prince Jean

© Collection privée

Le Grand-Duc Jean, le Prince Jean et la Princesse Margaretha

© Tony Krier

La Grande-Duchesse Charlotte entourée par ses enfants

© Collection privée

Le Grand-Duc Jean avec le Prince Jean et le Prince Henri

© Collection privée

La Famille grand-ducale en 1962

© Paris Match

Photo de famille au Château de Berg

© Tony Krier

La Famille grand-ducale

© Tony Krier / Albert Becker

La Grande-Duchesse Charlotte, le Grand-Duc Jean, le Prince Henri et la Princesse Maria Teresa

© Collection privée

Le Grand-Duc Jean en 1982

© Jubica FNEL

Le Grand-Duc Jean avec son chien Bronco

© Collection privée

Journée en famille

© Jochen Herling

Le Grand-Duc Jean et la Grande-Duchesse Joséphine Charlotte

© Jochen Herling

Le Couple grand-ducal et le Couple héritier

© Reginald Davis

St Patrick's Day en 2000

© Luxpress

Visite exposition Grande-Duchesse Charlotte

© Collection privée

95e anniversaire de S.A.R. le Grand-Duc Jean

© SIP / Jean-Christophe Verhaegen

Portrait du Grand-Duc Jean

Guy Wolff

Marié(e) à

Fils/Fille de

Enfants

S.A.R. le Grand-Duc Henri

S.A.R. le Prince Guillaume de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Margaretha de Luxembourg

S.A.R. le Prince Jean de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Marie-Astrid de Luxembourg

Frères/Sœurs

S.A.R. la Princesse Élisabeth de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Marie-Adélaïde de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Marie-Gabrielle de Luxembourg

S.A.R. le Prince Charles de Luxembourg

S.A.R. la Princesse Alix de Luxembourg