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Journée internationale des droits des femmes
En cette journée consacrée à toutes les femmes, je voudrais partager avec vous toutes et tous quelques convictions.
Je crois très profondément que la place des femmes dans les sociétés détermine en partie notre avenir commun. L’égalité en droit et en fait, l’éducation des jeunes filles, l’indépendance économique, mais aussi la lutte contre les violences faites aux femmes sont des sujets majeurs que cette journée permet de mettre en valeur, mais qui doivent être traités de toute urgence en permanence.
Vous le savez, la lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité pour moi, notamment à travers de l’association Stand Speak Rise Up ! que j’ai créée récemment.
Depuis les années 90, le viol est, dans certains conflits, systématiquement utilisé et planifié comme arme de guerre et de destruction. C’est une bombe à fragmentation sociale dont les conséquences se font sentir sur plusieurs générations.
Quand la violence du viol lui-même qui est un acte de torture et est accompagné d’autres actes de torture ignobles, s’ajoutent la honte, le traumatisme et la mise à l’écart sociale de la victime.
Sans parler des enfants qui naissent de ces viols et sont considérés comme des parias.
Ces effets sont d’autant plus dévastateurs qu’à ces violences, s’ajoutent trop souvent le déni, le silence et l’absence totale de justice. Les pays qui passent ces violences sous silence ne préparent ni leur avenir, ni le nôtre !
La lutte contre les violences faites aux femmes n’est pas un sujet qui ne concerne que des pays « lointains ». Les témoignages que nous avons concernent des pays comme l’Ukraine, la Bosnie Herzégovine, le Kosovo, la Lybie, la Colombie, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, la Birmanie… Ma conviction est que si nous laissons faire sans intervenir, nous fragilisons notre avenir commun car nous laissons grandir des situations de chaos qui nous impacteront tôt ou tard.
